Ce que j'ai retiré de la formation Kanban pour l'informatique

J’ai apprécié de découvrir plus profondément Kanban pour l’informatique, j’y ai reconnu un de ses outils à approche dans un premier temps tactile et visuelle puis dans un second temps scientifique (et non dans l’autre sens). J’ai le sentiment qu’il pourrait être décisif pour adresser ce qui est à mon sens le défi n° 1 des organisations de « knowledge work » comme les DSI ou d’autres services supports: comment adresser un important volume de demandes tout en assurant une cohésion d’ensemble, sans sacrifier le time-to-market global de l’idée au livrable ? Comment faire « délivrer » aux équipes efficacement dans le temps et avec profondeur de réflexion tout en les faisant collaborer entre elles ? Cette frustration étant à son paroxysme pour les équipes qui offrent un service mutualisé comme les cellules architecture, le support utilisateur, la production ; mais ce mal affecte tout autant l’équipe projet pourtant supposée « dédiée » à un sujet – pour le vivre très concrètement à temps complet désormais.

L’action que j’ai concrètement prise : l'essayer, avec humilité, sans a priori, sur le périmètre de l’activité de l’équipe sur les prochaines 8 semaines. Je dis bien toute l’activité de l’équipe, pas que l’activité du projet qui aboutit dans 8 semaines, car c’est bien dans l’exécution de ce « tout » que ça frotte. S’il n’y avait que le projet à faire, s’il n’y avait aucune contrainte extérieure, aucune cohérence d’ensemble à assurer, ce serait une autre affaire.